6 avril 1999. New York, Madison Square Garden.

Des Knicks bien mal en point (18 v. 16 d.) reçoivent Orlando (26v. 10d.) et son maître à jouer Penny Hardaway au Madison Square Garden.

Pourtant, l’équipe de la Big Apple semble consistante, malgré le vieillissement de certains de ces cadres tel que Patrick Ewing, mais la qualification pour les playoffs est loin d’être acquise.

Larry Johnson Knicks

Quelques retouches dans l’effectif laissaient augurer d’une belle saison, bien que raccourcie à 50 matchs en raison du lock-out. Aux côtés de Patrick Ewing et du toujours précieux Larry “Grand Mama” Johnson, on retrouve Latrell Sprewell, “l’étrangleur d’Oakland”. Le remplaçant du chouchou du public John Starks arrive à électriser les foules et sera un sixième homme de luxe pour l’équipe new yorkaise, formant un duo complémentaire avec l’élégant shooteur Allan Houston.
Marcus Camby renforce également le banc des Knicks, et permet à New York d’avoir un autre pivot de haut standing en complément du grand Pat. Il est malheureusement absent pour cette confrontation face aux Magic d’Orlando.

La saison régulière des Knicks est poussive, et leur qualification pour les phases finales de la NBA se fera in extremis, en arrachant la 8ème place à l’Est. Les playoffs revigorent cette équipe de guerriers, qui feront un authentique exploit en éliminant les 1ers de la saison régulière, le Heat, puis en se qualifiant sans trop de difficulté en finale NBA, malgré la fin de saison anticipée de Pat Ewing sur blessure, en éliminant Atlanta puis Indiana.

La marche sera trop haute lors des finales pour maintenir leurs exploits, les Knicks étant dominés par la paire d’intérieurs des Spurs David Robinson et Tim Duncan. L’absence de Patrick Ewing et une blessure au genou diminuant Larry Johnson ne permettront pas à New York de rivaliser avec les texans.

Cette équipe des Knicks aura marqué l’histoire de la NBA en se qualifiant en finale malgré une huitième place au classement de la saison régulière.

Penny Hardaway Orlando Magic

Face aux Knicks se dresse Orlando, l’équipe censée dominer la deuxième partie des années 90 avec le duo Penny Hardaway / Shaquille O’Neal. Malheureusement, le départ du Shaq vers Los Angeles aura eu raison des fantasmes des fans. Pourtant, l’équipe entrainée par le légendaire coach de la Dream Team et des Bad Boys de Detroit Chuck Daly comporte dans ses rangs quelques joueurs de talent. Le patron du Magic, c’est Anfernee “Penny” Hardaway, un talent pur dont la carrière aura été minée par des blessures. Ce joueur fait à peu près tout sur le terrain, avec élégance. Il est secondé par Darell Armstrong, joueur surprise de cette saison écourtée. Armstrong sera le premier joueur à remporter la même année le trophée de meilleur sixième homme, et celui de MIP (Most Improved Player).

Aux côtés de cette ligne arrière, on retrouve un des fidèles lieutenants de MJ lors du premier triplé des Bulls, Horace Grant, ainsi que BJ Armstrong, qui apportent toute leur expérience à ce groupe. On retrouve également Nick Anderson, qui n’a malheureusement plus l’impact qu’il avait avant les finales de 1995, marquées par ses quatre échecs consécutifs au lancer-francs lors du premier match de cette série. Il héritera d’un surnom peu flatteur suite à ces échecs, “Nick the Brick” et entamera son déclin au sein de la Ligue.

Outre Horace Grant, le jeu intérieur du Magic n’est pas génial, mais reste solide, avec notamment la présence dans la peinture de Isaac Austin, passé quelques années auparavant par Lyon…

A l’issue de la saison régulière, Orlando sera premier ex-aequo avec Miami et Indiana (33v. 17d.), mais sera classé 3ème à l’est. Le Magic sera éliminé par les Sixers d’Allen Iverson au premier tour.

En attendant la post saison, Orlando cherche à rester en tête des classements, tandis que New-York tente d’accrocher un spot qualificatif pour les playoffs. Le lock-out et cette saison raccourcie ne laissent que peu de marge de manœuvre aux équipes pour obtenir le meilleur classement possible, c’est la course contre la montre en vue des playoffs!

Nous retrouvons aux commentaires de ce match de saison régulière Bruno Poulain et Didier Le Corre.

Box score du match

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